Paroles de bénévoles
Michèle
Bénévole depuis toujours – chargée de la phonétique, Ateliers d’Alphabétisation.
« Bénévole depuis 50 ans, dans diverses associations, je dis toujours que l’on reçoit le double de ce que l’on donne ! Avec Harpèges, je me sens soutenue, lorsque je propose des actions différentes, je sais que j’ai leur confiance, c’est important pour moi, ça me permet d’innover, en matière d’enseignement de transcription phonétique!
Merci, et … à la rentrée pour de nouveaux projets ! »
Gwen
Bénévole depuis deux ans – Accompagnement à la scolarité et à la parentalité.
« Bénévole à l’Espace de Vie Sociale itinérant Harpèges, j’interviens auprès d’élèves qui ont des difficultés, à l’Ecole Émile FÉLIX à Saint-Vallier, dans le cadre de l’accompagnement à la scolarité et à la parentalité. L’équipe de bénévoles et la salariée sont formidables. On a très vite des réponses aux questions que l’on se pose et aux problèmes qu’on peut rencontrer. Les formations en début d’année sont un plus, par des aides concrètes, tout au long de l’année, on se sent très soutenu. Je conseillerais à un nouveau bénévole de suivre les formations, de se rapprocher de son équipe, mais aussi des autres groupes, il ne sera jamais seul. »
Denis
Bénévole depuis deux ans – Justice restaurative.
« Harpèges est là pour les plus démunis et pour tous ceux qui rencontrent des moments difficiles dans la vie.
Par ses différents pôles et services, ses équipes de salariés et bénévoles, l’association répond à tout problème et difficulté, en lien avec la personne et en adéquation avec elle.
« Harpèges aide, protège et accompagne. »
Isabelle
Bénévole depuis 5 ans – Ateliers d’Alphabétisation
« Cette expérience de bénévole à Harpèges m’a beaucoup apporté.
Les rencontres que j’y ai faites m’ont appris à mieux connaître les difficultés des apprenants étrangers par rapport à notre langue et à notre culture. Ce qui est fondamental à mon avis est le niveau d’instruction des apprenants. Selon qu’ils ont été scolarisés dans leur pays ou pas ou peu, les aide à apprendre plus ou moins facilement.
Les récits de vie des apprenants, leur motivation à s’intégrer sont des moments d’échanges très enrichissants.
J’ai pu, tout au long de ces quelques années, apprécier des parcours très divers. Le fait de se retrouver en face de personnes d’autres cultures et d’autres langues m’a permis de mieux comprendre la question du déracinement, de l’intégration et de l’accueil qui leur est fait ici en France.
Un centre social comme Harpèges est bien souvent un lieu d’écoute et de partage qui donne foi en la générosité humaine. »
Yves
Bénévole depuis 4 ans – Ateliers d’Alphabétisation
« Les affres du bénévole :
jeudi, neuf heures. Dans une heure je dois être dans les locaux de Harpèges pour l’atelier socio-linguistique.
J’ai prévu de présenter les verbes pronominaux : se laver, se raser, s’habiller … bref, toutes les actions réflexes de la vie courante.
C’est un peu loin dans mon souvenir aussi je consulte un site spécialisé pour revoir les règles concernant le mode pronominal afin d’être prêt à répondre à d’éventuelles questions.
Et là, surprise ! Je m’aperçois que les règles d’accord n’ont rien d’évident.
Ainsi on dira « Ils se sont plu et séduits dès la première rencontre » ou encore « Elles se sont laissé laver, puis se sont laissées tomber »
Et, cerise sur le gâteau la phrase piège, qui concentre toutes les difficultés « Que d’hommes se sont craints (avec un s), déplu (sans s) détestés (avec s), nui (sans s), haïs (avec s), succédé (sans s) »
Ah ! richesse de la langue française où toute règle n’existe que par les exceptions qu’elle engendre !
Demandez à un enfant de citer 7 mots se terminant par « ou » qui prennent un « s » au pluriel (j’ai bien dit un « s »), vous verrez… (et j’ai parlé des enfants pour ne vexer personne…).
Un peu abasourdi j’envisage de centrer mon intervention sur un autre sujet et puis je me dis que je ne suis pas là pour former des grammairiens mais pour aider les apprenants à se débrouiller dans le langage courant, le langage de tous les jours. Alors faisant fi de toutes ces règles qui ne servent qu’à faire faire des fautes aux concurrents des concours d’orthographe (Bernard Pivot et autres consorts), je repars sur mon idée première : je leur parlerai des verbes pronominaux du quotidien (se laver, se raser, se maquiller, …) et uniquement au présent de l’indicatif ! »
Dominique
Bénévole depuis cinq ans – Actuellement auprès de l’EVSi Harpèges, du Moyen et Haut-Pays de Grasse.
« Dix ans que je suis bénévole, dix années d’un travail intéressant auprès de personnes très différentes du fait même des activités choisies :
– l’alphabétisation durant deux ans auprès d’un seul apprenant, doué, motivé et progressant vite.
– le Relais Enfants-Parents pour l’accompagnement d’enfants auprès de leur père incarcéré, sous le contrôle à la fois vigilant et bienveillant, indispensable aussi, de notre coordonnatrice psychologue clinicienne.
– l’équipe citoyenne du Haut-Pays depuis deux ans, vers les personnes âgées, isolées, très demandeuses d’échanges et de présence. Ce qui donne des équipes joyeuses, bienveillantes… c’est bon tout ça !
Ainsi, chacune de ces expériences m’a apporté et m’apporte encore ce que j’en attendais … mais que j’ai beaucoup de mal à définir précisément.
Un sentiment d’utilité, c’est sûr, l’impression très agréable que le temps donné a un sens et fait du bien à ceux qui en bénéficient mais surtout, un enrichissement et un bien-être personnels, comparables à nul autre du fait de la diversité des personnes rencontrées, de leurs parcours, etc.
Je suis contente -lorsque je me regarde dans la glace- d’y voir autre chose qu’une machine à consommer, autocentrée sur sa petite personne !!! (rires)
Je considère en outre ma démarche comme « civique », « citoyenne » et certainement utile dans un monde qui n’est pas toujours tendre avec ceux qui sont « à part »… Il faudrait qu’il y ait tellement plus de bénévoles ! »
Monique
bénévole pendant sept ans – en Accompagnement à la scolarité et à la parentalité, actuellement administratrice
« L’idée que je défends : l’accompagnement à la scolarité et à la parentalité est un engagement que prend le bénévole, et donc l’association, pour aider l’enfant en difficulté à « avancer » dans son parcours scolaire, avec confiance, rassuré par les multiples possibilités qui sont les siennes et qu’on lui fait découvrir chaque jour. »
Brigitte
bénévole depuis cinq ans – Ateliers d’Alphabétisation.
« Bénévoles souvent sollicités, toujours bien traités, entourés, jamais entravés. »